Avant dernière séance de notre campagne de Russie sur Mémoire 44. En effet, Paul et moi n’avons pas chômé en jouant 4 scénarios à la suite, soit 10 déjà joués sur les 12 que comptent l’Opération Barbarossa. Les deux derniers scénarios, correspondant au Front Sud, seront normalement joués la semaine prochaine.
Cette fois encore, la lutte a été âpre et le résultat final de cette campagne est particulièrement indécis. Malheureusement, ayant oublié de prendre des notes et la session datant de Lundi, le compte-rendu sera plus concis que d’habitude. Je me contenterais surtout de faire le point, front par front en y intégrant les derniers évènements !
Précédemment : Batailles de Raseiniai puis de la Tête de Pont de la Velikaïa
Les premiers assauts allemands avaient été violents mais plutôt bien contrés par l’armée soviétique. Nous nous rendions coup sur coup et le vainqueur peinait à se dessiner. Jusqu’à ce qu’une tentative malencontrueuse de notre part de prendre Raseiniai ne tourne mal et ne fragilise nos lignes. L’Allemand en profita aussitôt pour briser notre défense et avancer vers Leningrad.
Une fois nos troupes regroupées, nous avions tenté une contre-attaque contre leur tête de pont sur la Velikaïa. Las, les Allemands prirent dès le départ l’initiative et devancèrent tous nos plans de riposte. Mal défendus, empêtrés dans l’immobilisme par la faute du Commissaire Politique, nos hommes n’avaient aucune chance d’en échapper. Le massacre fut sans appel !
Lundi soir : Batailles du Pont de la Luga puis de Staraia Roussa
Nos Généraux étaient bien décidés à arrêter la fulgurante progression allemande. Le Pont sur la Luga s’avérait un point stratégique pour la défense de Leningrad et il fut décider de le tenir coûte que coûte. Notre motivation extrême et la difficulté des Allemands à traverser le fleuve pour nous attaquer furent déterminant pour asseoir notre victoire, la première sur ce front délicat. Nos troupes profitèrent du couvert des forêts et notre artillerie pour affaiblir leurs Panzers. Nos propres blindés et notre cavalerie n’eurent plus alors qu’à donner le coup de grâce. Résultat : 3-5 pour le Russe.
Fort de notre récente victoire, le Haut Commandement Soviétique décida de reprendre l’initiative. Une vaste opération de diversion fut amorcée au Sud de Staraia Roussa. Elle avait pour but de détourner une partie des forces allemandes afin de réduire la pression sur Léningrad. Toutefois, le QG ne s’attendait pas à ce que von Leeb enverrait l’essentiel de ses troupes. Dès lors, la diversion se transforma en quet-apens déséquilibré. Courageuse et motivées, nos troupes tinrent la dragée haute à la Wehrmacht, capturant même la ville de Dno mais, surpassées en nombre et en équipement, durent finalement battre en retraite après une énième percée allemande sur notre flanc gauche. Qu’importe : nous avions réussis à sauver Leningrad et à retarder l’offensive ennemie. L’hiver approchait et avec lui, l’espoir de voir nos troupes renforcées. Résultat : 6-3 pour Paul.
Score Final
Allemagne : 22 médailles + 0 Point d’Objectif = 22 points de victoire
URSS : 13 médailles + 2 Points Objectif = 15 points de victoire
Victoire Majeure Allemande !
Précédemment : Bataille de la Rivière Bug puis de Smolensk
Le Front centre était d’une importance capitale ! Il était le chemin d’accès à Moscou et ne devait surtout pas être enfoncé. L’Allemand était donc attendu : certains de nos tanks avaient été enterrés tandis que notre infanterie se cachaient dans les forêts avoisinantes. Les résultats de cette défense combinées dépassèrent largement tous nos espoirs les plus fous ! De par la configuration particulière du terrain, les troupes allemandes se présentèrent une par une ce qui permit à nos fortifications de n’en faire qu’une bouchée. Puis quand leur attaque principale vint, il ne restait plus qu’à nos infanteries de terminer le travail de sape préalablement entrepris.
Affaiblis par la Bataille de la Rivière Bug, les Allemands étaient en mauvaise position. Pourtant leurs troupes avançaient inexorablement à travers l’Ukraine. Elles arrivèrent bientôt à Smolensk où notre état major avait décidé de les arrêter. Nos unités se replièrent en bon ordre afin de protéger la ville et défendirent avec acharnement le moindre pouce de terrain. Malgré leurs nombreuses tentatives et des pertes sévères de notre coté, tous les assauts allemands se cassèrent les dents sur notre défense, les obligeant le soir venu à opérer une retraite stratégique. Moscou était sauvée !
Lundi soir : Bataille de Ielnia - Timochenko puis de Ielnia - Joukov
Malgré notre victoire à Smolensk, les Allemands s’avéraient plus dangereux que jamais. En l’espace de quelques semaines, ils avaient réussis un large encerclement autour de la ville, enfermant près d’une centaine de milliers de nos hommes. Devant l’anéantissement qui guettait, ordre fut donné de percer à Ielnia pour se libérer. La rapidité de notre contre-attaque sur leur centre figea sur place les Allemands qui ne purent rien faire contre nos assauts. Leurs troupes périrent les unes après les autres sans qu’aucune perte n’affecte nos rangs. Yelnia fut facilement prise et les dernières défenses ennemies anéanties. Résultat : 6-0 pour le Russe.
Grâce au succès de notre percée, les Allemands se retrouvèrent en facheuse posture : c’était maintenant leur tour d’être sous la menace d’un encerclement. Tandis que la poche se refermait peu à peu, ils tentèrent une retraite dans l’urgence. De la même manière qu’auparavant, nos blindées foncèrent sur leurs lignes avançées. La résistance fut cette fois plus importante et ce n’est qu’après une longue journée de combat que nos tanks, aidés de notre infanterie, effectuaient une percée vers Yelnia. Pendant ce temps, nos divisions blindées harcelaient les flancs de la Wehrmacht afin de ralentir leur fuite. L’opération fut couronnée de succès et notre Etat-Major connut là l’une de ses plus grandes victoires contre les armées du IIIème Reich. Résultat : 8-3 pour le Russe.
Alors que l’Hiver reprenait ses droits sur la terre de la Mère Patrie, nos camarades remportaient une victoire écrasante sur l’Allemand sur le Front Centre. Son offensive avait été totalement enrayée et déjà nos contre-attaques commençaient à le mettre en mauvaise posture. Non seulement Moscou ne craignait plus rien mais, surtout, tout le front ennemi était menacé. La campagne de Barbarossa s’était peut-être jouée là !
Score Final
Allemagne : 10 médailles + 1 Point d’Objectif = 11 points de victoire
URSS : 24 médailles + 8 Points Objectif = 32 points de victoire
Victoire Décisive Soviétique !
Précédemment : Bataille de Brody
La Bataille de Brody était l’achétype d’une victoire qui nous avait échappé par manque de chance. Dominateurs, il ne nous avait pas manqué grand chose pour faire plier les Allemands. Mais leur chance insolente et un excellent état major avaient lourdement pesé dans la balance au point, au dernier moment de faire pencher la balance de leur coté. Der Panzergraf y était pour beaucoup bien évidemment, mais il n’empêche que le nom de Brody aurait à jamais un goût amer dans la bouche d’un patriote.
Lundi soir : Bataille des Marais du Pripet
L’avancée allemande sur le Front Sud était particulièrement importante. Au point que leurs lignes de ravitaillements s’étirèrent au delà du raisonnables. Certaines de nos troupes, alors qu’elles retraitaient, décidèrent ainsi d’en profiter en s’attaquant à la logistique allemande. Ils choisirent les marais du Pripet pour cela. Bien mal leur en pris ! Les marécages omniprésents génèrent nos troupes et surtout nos blindés dans leur progression. Nos chars tentèrent de s’infilter par l’Est mais ils se coupèrent ainsi de tout contact avec l’Etat-Major et durent attendre des ordres qui ne vinrent jamais. De l’autre coté, sur notre flanc gauche, les Allemands tentaient une contre-attaque. Malgré sa faible ampleur, nous fûmes dans l’incapacité de l’enrayer. Cela suffit à fragiliser nos lignes et nos troupes durent abandonner leurs plans sous peine de subit des pertes trop importantes.
Ainsi, à l’aube de l’automne, les forces Allemandes se présentaient-elles avec une certain avantage sur nous. Notre Haut Commandement savait pourtant qu’un rien suffisait à faire basculer le rapport de force sur le Front Sud. Le sort de Stalingrad mais également de l’URSS toute entière allait dépendre de la capacité de nos forces à reprendre le dessus ! Au pire, les Allemands ne devaient pas arracher mieux qu’une victoire mineur où la campagne serait perdue ! Nos fiers soldats allaient tout faire pour les en empêcher... mais cela suffirait-il ?
Score Fin Phase 1 :
Allemagne : 9 médailles + 0 Point d’Objectif = 9 points de victoire
URSS : 4 médailles + 1 Points Objectif = 5 points de victoire
Suite et fin de l’Opération Barbarossa la semaine prochaine, si tout va bien.