Celui qui reste l’un des plus grands dramaturges de la culture anglaise est au cœur d’un jeu signé RV Rigal. Du tout bon !
« Les théâtres de Londres sont en émoi. Dans une semaine, sa majesté la Reine assistera à leurs nouveaux spectacles et accordera son soutien à l’une des troupes. C’est l’occasion d’une vie pour les jeunes auteurs qui enflamment la populace avec des pièces toujours plus audacieuses et bigarrées. »
Shakespeare vient donc de rejoindre l’armoire des Ludopathes seulement quelques jours après sa sortie, c’est dire l’engouement qu’il a suscité auprès des joueurs ayant pu le découvrir. Le dernier Ystari Games nous propose d’incarner le gérant d’un théâtre dont l’objectif est donc d’impressionner la Reine dont la venue se fera dans sept jours exactement.
Les six jours précédant sa visite agissent comme autant de tours de jeu au cours desquels les joueurs vont devoir recruter un - et un seul - nouveau personnage en complément des quatre déjà présents sur leur plateau individuel et d’un cinquième qui aura été préalablement « drafté ». Ce recrutement obligatoire intervient en plus des une à cinq actions que le joueur peut accomplir durant chacun des tours.
Mécanique intéressante, le choix du nombre d’action se fait simultanément et secrètement en « misant » ses jetons d’action. Le joueur qui en mise le plus fera certes davantage d’actions que les autres, mais il interviendra en dernier durant le tour ! Voici la liste des actions accessibles à tout un chacun.
Ces différentes actions ont également une influence sur l’ambiance au sein du théâtre de chacun des joueurs. À la fin de chaque tour, on regarde justement ce niveau d’ambiance ce qui permet de gagner ou de perdre des points. Les répétitions des jours 4 et 6 sont également l’occasion de gagner des points... ou de l’argent selon les préférences de chacun.
Autre mécanique intéressante, il faut ménager des plages de repos pour les employés du théâtre. Du coup, un seul des personnages activés lors d’un tour pourra être réutilisé le tour suivant : tous les autres devront se reposer.
Lorsque le dernier tour se termine, il convient - enfin ! - de payer la troupe. Pour chaque personnage qui ne reçoit pas ses émoluments, le théâtre perd de la réputation... et donc des points de prestige. La victoire est bien sûr attribuée au joueur possédant le plus de prestige.
Les premiers retours sur ce Shakespeare ont été excellents : « une bonne courbe d’apprentissage, des choix cornéliens, il faut essayer de s’adapter en permanence au jeu des autres joueurs autour de la table » et ça, c’est notre Bubu qui le dit ! Selon la formule maintenant consacrée, n’hésitez donc pas à le faire sortir de l’armoire et à proposer des parties aux autres Ludopathes !!