deuxième partie du Top 20 (de la position 10 à 1)
10 -
Nations (2013) complexité 3,54 : le jeu Nations traverse les âges chez le bubu, un jeu de Civilisation merveilleux, accessible à la rejouabilité infinie. Construire sa nation avec de la pose d’ouvriers, de la combos de cartes et de l’interaction directe et indirecte. Tout de même 2 petits défauts partie longue et manipulation fastidieuse. L’extension Nations : Dynasties est indéniablement une réussite pour augmenter ce bonheur souverains.
09 -
Yokohama (2016) complexité 3,28 : c’est aussi laid, aussi abstrait, aussi froid qu’un Hansa Teutonica, mais c’est aussi génial, sensationnel, intelligent, extraordinaire qu’un Hansa Teutonica ! Grâce à des règles simple, à sa fluidité, à sa profondeur de jeu, à son renouvellement des parties.
08 -
Keyflower (2012) complexité 3,35 : pose d'ouvriers, placement malin, système d'enchère simple mais profond et très violent, interaction directe tout simplement un jeu complet et sans faille. « Qui veut développer son village en 4 saisons ? » Du pur bonheur en herbe et le meilleur de la série des Key.
07 -
Kanban (2014) complexité 4,35 : « quand on aime, on ne compte pas » Encore un Lacerda au thème vrombissant. Comme The gallerist la reprise en main est immédiate car tout est logique dans la chaine d’assemblage. Vous entendez le moteur « Vroommmm » « Y’en a sous le capot ! » La planification des actions est somptueuse et rien que pour ça Kanban vaut un petit (dé)tour en voiture. La nouvelle version de 2021 amène de petits changements presque anecdotique mais Kanban revient avec un design magnifique.
06 -
Madeira (2013) complexité 4,29 : ne cherchez pas du fun dans madeira, c’est du velu, tendu au thème très vite oublié. Mais que c’est bon ! Une partie n’est jamais terminé car jusqu’au dernier tour un renversement de situation est tout à fait possible « Attention à la claque ! » Seul souci la boite d’édition « What’s Your Game ? » nous a promis une extension, mais pour le moment aucune voile à l’horizon…
05 -
Troyes (2010) complexité 3,46 : « Le jeu Troyes devrait se trouver en position Trois, non ? » « Qui dit dé dit chance ! Tu as plus de chance que moi, donc je te pique tes dés ! » Un jeu qui prend toute sa dimension avec son extension Dames de Troyes. Un jeu de placement, d’opportunité, de combo et surtout d’interaction directe « Que demande de plus le peuple de Troyes ? »
04 -
Lisboa (2017) complexité 4,56 : certainement le Lacerda le plus exigent et ce n’est pas facile de poser du carrelage portugais car beaucoup de détails. Mais si on prend le temps au temps et qu’on donne une chance à ce jeu tortueux c’est ensuite du pur bonheur avec une mécanique action/carte exceptionnelle. La grande force de Lacerda c'est l'interaction, la profondeur des jeux (trop pour certains joueurs), un matériel de Ouf et en + un thème très présent... Sauf dans Lisboa...
03 -
Panamax (2014) complexité 3,75 : transportez des conteneurs dans le canal de Panama tout un programme et ce n’est pas l’actualité dernièrement qui viendra contredire le bubu. Une mécanique de transport exceptionnelle et originale avec un effet collaboratif jouissif et au bout du canal l’interaction qui reprend le dessus en coulant les dividendes de vos adversaires autour de la table bancale.
02 -
Age on industry (2010) complexité 3,36 : le petit frère de Brass, le meilleur jeu de connexion avec Age of Steam. Mais après X parties de Brass, Age of industry est arrivé avec de nouvelles map (3 extensions), le bubu a basculé son train et difficile de revenir dans l’autre sens même si le jeu Brass s’est refait une petite jeunesse depuis.
01 -
The gallerist (2015) complexité 4,28 : le magnifique tout est beau de la boite, aux illustrations, au matériel, à la mécanique… Ce jeu est bien une œuvre d’Art de Lacerda. La reprise en main est facile car le jeu reste simple à expliquer et comme dans tout Lacerda l’interaction est présente ainsi que la profondeur du jeu. « Mais qui est caché derrière la Joconde ? »